Préserver une forêt amazonienne intacte avec les indiens Kichwas.

Statut : projet en cours

VUE D’ENSEMBLE DU PROJET

Créer une réserve de biodiversité de 3500 hectares et soutenir la communauté Campo Cocha

SUPERFICIE

1000 hectares, bordant 2500 hectares de forêt communautaire

ESPECES MENACEES

Tapir terrestre (Statut UICN : vulnérable)

ELEMENTS REMARQUABLES

Présence de jaguars, pumas, loutres géantes, singes écureuils, tapirs, caïmans.

550 espèces d’oiseaux.

Près de 200 espèces d’amphibiens et de reptiles.

Plus de 100 000 espèces d’insectes.

PARTENAIRES LOCAUX

World Vision Ecuador

Le projet, en quelques mots

Sur le versant Est des contreforts des Andes commence le biome Amazonien : près de 7 millions de km2 de forêt tropicale humide. Largement détérioré dans sa partie brésilienne, ce biome est encore relativement épargné en Equateur. Pourtant la déforestation y progresse à bas bruit.
Green Sanctuaries souhaite acquérir 1000 hectares de forêt privée jouxtant une forêt communautaire de 2500 hectares, détenue par les indiens Kichwas, l’une des 13 nationalités indigènes d’Equateur. En travaillant de concert avec la communauté Kichwa Campo Cocha, Green Sanctuaries entend à terme créer une réserve de biodiversité de 3500 hectares.

De quoi les protégeons nous ?

  • Être rasées au profit de monocultures d’arbres ou de plantes, catastrophiques pour la biodiversité et vulnérables aux incendies et maladies.

  • Faire l’objet d’une exploitation forestière qui entraînerait des pertes irréparables de biodiversité.

  • Faire l’objet d’exploitation de mines clandestines ou subir la menace d’infrastructures fossiles (oléoduc, gazoduc).

  • Devenir des lieux de chasse (hors chasses traditionnelles des peuples autochtones) ou subir des braconnages.

La première des urgences : acquérir la forêt.

Dans la région, à chaque fois qu’une parcelle forestière privée change de main, elle est ensuite rasée pour devenir une monoculture de cacao, de balsa, ou une prairie à bovin. Green Sanctuaries a repéré une parcelle de 1000 hectares détenue par une dizaine de propriétaires privés désireux de vendre leurs parcelles à court ou moyen terme.

Collaborer avec la communauté Campo Cocha. 

Ces 1000 hectares jouxtent une forêt communautaire détenue par la communauté Kichwa Campo Cocha. Les Kichwas préservent leur forêt, mais souffrent d’un manque de soutien (éducation, emploi). Le programme national Socio Bosque, qui leur garantissait un (faible) revenu pour le maintien de la forêt, n’est plus honoré. 

Green Sanctuaries, en collaboration avec une éco-ethnologue spécialiste de l’alimentation et de l’agro-écologie, souhaite travailler avec la communauté sur différentes pistes de recherche. L’exploitation innovante de produits non ligneux de la forêt (fruits, racines, insectes, feuilles, champignons) en est une, à la fois pour une meilleure sécurité alimentaire et la recherche de débouchés économiques. La création d’un jardin pédagogique mêlant les savoirs traditionnels et les travaux de recherche récents dans une parcelle forestière (dite “chakra”) est aussi envisagée. Enfin, un travail sur d’agro-foresterie (ex : culture du cacao sous couvert forestier) sera mené par la chercheuse en liaison étroite avec la communauté. Ces divers travaux seront l’occasion d’accueillir divers chercheurs, en Equateur comme à l’international, travaillant sur ces sujets.

Une maison traditionnelle Kichwa sera implantée dans une zone accessible afin d’y accueillir les chercheurs.

Une attention particulière pour les enfants.

Green Sanctuaries entend mener plusieurs actions à destination des enfants de la communauté Campo Cocha. Objectifs : leur permettre d’étudier dans de bonnes conditions, favoriser la transmission des savoirs traditionnels et l’ouverture sur le monde.

En collaboration avec l'ONG World Vision Equateur, Green Sanctuaries souhaite amener l’eau courante dans l’école du village (160 élèves) et installer des sanitaires adaptés. 

La sensibilisation des enfants à la biodiversité et aux savoirs traditionnels se fera via un modèle d’école forêt proposé en collaboration avec les enseignants locaux, et via un partenariat avec le refuge pour animaux sauvages Amazoonico.

Enfin une ouverture sur l’apprentissage des langues étrangères, notamment l’anglais, sera proposée.

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