La diversité de la forêt du Bvumba au Zimbabwe

Quand on regarde un paysage forestier d’en haut, on peut ne voir qu’un « tapis » de végétation uniforme.

L'œil du scientifique, lui, voit toute une palette de types de végétations, abritant chacun une biodiversité spécifique. De nombreuses espèces animales dépendent en effet étroitement de végétaux spécifiques pour se nourrir ou s’abriter, donc une plus grande diversité végétale rime avec une diversité animale plus importante.

Des petits écosystèmes variés au sein d'une même forêt !

C’est ce que la carte ci-dessous carte illustre : dans la forêt du Bvumba que nous protégeons au Zimbabwe, pas moins de 15 types de végétations différents ont été recensés par les chercheurs du National Herbarium and Botanic Garden, 6 du côté sec de la forêt, 9 du côté humide, cette forêt s’étendant sur les 2 flancs d’une petite montagne.

On y voit aussi les ruisseaux et rivières (en vert et rouge clair), qui illustrent le rôle clé de cette forêt pour la ressource en eau de nombreux villages en aval.

Ce voyage au cœur des écosystèmes est aussi un voyage dans le temps. En regardant la carte, on peut lire le passé de la forêt. Et par exemple identifier certaines zones jadis perturbées par l’homme, grâce à la présence d’espèces pionnières (ces plantes qui sont les premières à coloniser les milieux dégradés).

Suivant
Suivant

La protection s’étend à Los Yaltes !